Lorsqu'elle
prépare son henné
Ses doigts deviennent orangés,
On pourrait croire qu'elle a fumé
Dix milles bâtons de cannelle.
Lorsque
les jours de grand soleil,
Ses joues rosissent et s'émerveille,
On la jurerait sous l'emprise
D'un vin délicat et vermeille.
Lorsqu'elle
cuisine des champignons,
Avec son rire de crécelle,
Moi j'ai toujours l'impression
Qu'elle fait des psylos à l'oseille !
Lorsqu'elle
visite la Hollande,
Elle, elle achète des savonnettes,
Parfum jonquille ou bien lavande,
Qui, tout le trajet, vous entêtent.
Refrain
:
J'ai quitté mon dealer
Depuis que je suis avec elle.
Elle m'fait des prix sur le bonheur
Et ses paradis sont réels.
Lorsque
je suis nu devant elle,
Que ses pupilles se rétractent.
On penserait qu'elle sniffe, ma belle,
Ma nudité avec une paille.
Lorsqu'elle
rêvasse sur le lit,
Embrumée d'encens à la pomme,
Je crois toujours, je vous le dis,
Entrer dans une fumerie d'opium.
Refrain
:
J'ai quitté mon dealer
Depuis que je suis avec elle.
Elle m'fait des prix sur le bonheur
Et ses paradis sont réels.
Ca
ne m'empêche pas, à l'occasion,
De déguster, sur son giron,
Du bout des dents, des champignons
Ou un bon vieux Saint-Emillion !
Mais
pour ce qui est de l'extase,
Qu'elle soit réelle ou bien sécable,
Moi je préfère, oh sans mentir,
L'acidité de son sourire.
Refrain
:
J'ai quitté mon dealer
Depuis que je suis avec elle.
Elle m'fait des prix sur le bonheur
Et ses paradis sont réels.
Texte
: Christophe Ortiz dit "Christos"
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