La
première fois que je la vis,
Les nuages s'amoncelaient sur elle,
Pour ne pas ruisseler de pluie
Ellel vivait sous une grande ombrelle.
Voulant l'amener sous ma tonnelle
Pour lui montrer mes éclaircies,
Je coupais toutes les ficelles
Qui l'enchaînaient à son ciel gris.
Refrain : Elle était
belle ma tristounette,
Quand ses yeux jouaient des castagnettes
Avec des larmes de douleur
Belles comme des taches de rousseur.
Elle trimballait
son joli malheur,
Comme d'autres s'en vont promener le chien,
Toujours une larme dans un il
Et le mouchoir dans l'autre main.
Cette élégance du désespoir,
Comme un strabisme de chez Cardin,
Elle la cultivait tous les soirs
Et le noir lui allait si bien !
Refrain : Elle était belle ma tristounette,
Quand ses yeux jouaient des castagnettes
Avec des larmes de douleur
Belles comme des taches de rousseur.
Pour lui prouver
tout mon amour,
Je construisis des lendemains
Qui chantent " cui-cui " pour toujours
Un parasol main dans la main.
Mais aujourd'hui qu'elle est heureuse
Et constamment vêtus de blanc,
Je vous le dis entre 4 yeux :
" Les femmes heureuses
moi j'trouve ça chiant ! "
Refrain : Identique
Texte
: Christophe Ortiz dit "Christos"
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